L’objectif est d’évoquer les champs des possibles liés à « l’intelligence », aux « problèmes », afin d’apporter des pistes de réflexion aux décideurs et leaders de la performance (entrepreneurs, dirigeants et cadres…).

Intelligence et résolution des problèmes : l'avantage compétitif des dirigeants performants

MORIN Edgar : « Plus puissante est l’intelligence générale, plus grande est sa faculté de traiter des problèmes spéciaux. »

L’objectif est d’évoquer les champs des possibles liés à «l’intelligence», aux «problèmes», afin d’apporter des pistes de réflexion aux décideurs et leaders de la performance (entrepreneurs, dirigeants et cadres…).

1. Définition de l’intelligence : « L’intelligence regroupe plusieurs caractéristiques qui sont dépendantes et indépendantes »

1)  Connaissance (culture générale)

Définition de la culture générale: « ensemble des connaissances qui enrichissent l’esprit, affinent le goût et l’esprit critique. » (dictionnaire Larousse)

La culture générale nous permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, mais pas seulement. Pour reprendre une citation de John Donne (poète anglais du XVIIᵉ siècle) :

« No man is an island entire of itself ; every man is a piece of the continent, a part of the main »
(« Nul homme n’est une île, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent ; une part de l’ensemble »).

Cela permet de recentrer chaque individu et de comprendre les champs des possibles : les cultures, leurs évolutions, leurs oppositions et les valeurs correspondantes.

2) Connaissance spécifique (à un domaine d’activité)

« Action, fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose » (dictionnaire Larousse)
Ici, il est plus pertinent d’évoquer les hards skills. Elles dépendent à la fois des connaissances théoriques (acquises via des cursus scolaires et des formations) et pratiques (expériences personnelles et expériences vicariantes).

Toutefois, selon les domaines d’activité, l’expérience prend une part beaucoup plus importante. Dans d’autres, moins : notamment dans les activités très scientifiques ou mathématiques. Mais quoi qu’il en soit, plus la performance exigée est élevée, plus l’expérience et les connaissances théoriques sont essentielles. Cette pression liée à la performance dépend de la fonction (CEO, directeur général…) et de la pression du rendement (entreprises en sous-effectif ou régulièrement soumises à des rushs : restauration, usine…).
Mais le plus important demeure la capacité d’adaptation.

3) Capacité d’adaptation (intelligences contextuelles)

Beaucoup de très bons théoriciens échouent dans le monde professionnel. D’ailleurs, ce ne sont pas forcément ceux qui ont le plus de connaissances techniques qui sont les meilleurs praticiens. Il existe toutefois une corrélation entre les connaissances théoriques et pratiques.

Le monde du travail impose de répondre à une logique de résolution de problème. Celle-ci évolue constamment : origine, impact envisagé, effet réel, réactions du marché et des collaborateurs… Autant de facteurs à considérer.

En tant que dirigeant, vous avez besoin de résoudre des problèmes, tout simplement. Si l’on se focalise uniquement sur les connaissances théoriques, on répond souvent à seulement 60 % du problème. Or, les 40 % manquants peuvent faire échouer la résolution.

Par ailleurs, il semblerait que les individus très formatés par le système scolaire (souvent de bons théoriciens) ne soient pas toujours les plus performants dans la vie active.

4) L’augmentation des connaissances élargit le champ d’adaptation (encore faut-il savoir s’adapter)
En connaissant davantage de choses, le cerveau est capable de s’adapter plus facilement. Dans la vie, beaucoup d’éléments sont interconnectés. Ce n’est pas parce que vous n’avez jamais été confronté à une problématique que vous ne pouvez pas la résoudre.

Pour cela, vous pouvez vous appuyer sur des problématiques passées similaires, ou sur l’expérience d’autrui (expérience vicariante). C’est là que les échanges avec vos pairs et vos recherches personnelles prennent tout leur sens.

Cependant, encore faut-il que le dirigeant soit capable de s’adapter :

  1. Comprendre correctement la problématique
  2. Comprendre qu’il faut s’adapter
  3. S’adapter (l’action)
  4. Et enfin… espérer que la réponse soit la bonne

Tant d’étapes qui augmentent malheureusement la probabilité d’un échec.
L’entrepreneuriat est exigeant, car plus les responsabilités sont élevées, plus les étapes requièrent de solides expertises.

Culture générale: ensemble des connaissances qui enrichissent l’esprit, affinent le goût et l’esprit critique » 

Connaissance spécifique (hard skill):  « Action, fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose »(dictionnaire Larousse)

Capacité d’adaptation (intelligence contextuelle):  « Aptitude d’un être humain à s’adapter à une situation, à choisir des moyens d’action en fonction des circonstances »(dictionnaire Larousse)

L’augmentation des connaissances élargit le champ d’adaptation.

2. Comment (résoudre) « traiter » des problèmes

Résoudre : « Trouver une solution, une réponse à un problème, à une question » (Dictionnaire Le Larousse)

Résoudre une problématique est à la fois simple et complexe.
Simple, car parfois un simple encouragement peut dynamiser vos équipes.
Complexe, car ce même encouragement peut être mal formulé, mal interprété ou mal synchronisé. Ainsi, une solution « simple » peut n’avoir aucun effet, voire être contre-productive.

En tant que dirigeant, il est impératif de prendre conscience de votre propre prisme : votre manière de percevoir, formuler et transmettre une résolution de problème.

Mais vous êtes-vous déjà posé ces questions :

  • Quelles sont réellement mes capacités ?
  • Comment mes collaborateurs me perçoivent-ils ?
  • Quel est mon impact réel sur mes équipes ?

👉 Prenez rendez-vous avec moi si vous souhaitez challenger ces points et franchir un cap dans votre leadership.

3. C’est quoi un « problème » ?

Problème : « Difficulté mettant dans une situation pénible, contraignante, contrariante » (Dictionnaire Le Larousse)

Un problème reste, au départ, perçu comme quelque chose de négatif.

Je distingue ici deux types de problèmes :

  • Interne :
    Au niveau individuel ou de groupe (entreprise, pôle…). A priori, l’avantage des problèmes internes est leur supposée simplicité, grâce à la proximité. Toutefois, cette vision peut justement aggraver la situation.
    Premièrement, il est souvent plus délicat pour un collaborateur proche d’accepter des ordres ou des remarques.
    Deuxièmement, les clans qui se forment dans l’entreprise peuvent nuire à la résolution. Plus l’effectif augmente, plus le risque de clivages grandit.
    Au niveau individuel, je parle aussi des problèmes personnels (privés ou liés à l’activité professionnelle : hygiène de vie, baisse de performance…).
  • Externe :
    Ils proviennent de l’extérieur de l’entreprise ou sont perçus comme tels.
    Si l’on adopte le prisme du dirigeant en tant qu’individu, l’entreprise peut apparaître comme un problème externe. En revanche, si l’on considère le dirigeant comme membre à part entière de l’organisation, alors l’entreprise devient une entité interne.
    C’est simplement une question de contexte et de point de vue.

Les problèmes externes peuvent concerner le marché : concurrence déloyale, baisse de la demande, arrivée d’un nouveau concurrent…

  • La vision du problème : perception et réaction
    La manière dont un problème est perçu influence directement la réaction qu’il suscite.

Prenons un exemple d’actualité : le « conflit » entre Elon Musk et Donald Trump.
Musk n’apprécie pas la politique de son ancien allié sur les voitures électriques. Comment a-t-il perçu cette menace ?
Il a choisi de réagir par une pique publique.

Peut-on lui reprocher de défendre les intérêts de son joyau industriel ? Probablement pas.
Mais était-ce la bonne méthode ?
Seul l’avenir nous le dira.
D’ailleurs, au moment où vous lisez cet article, vous connaissez peut-être déjà l’issue de cet épisode.
Dans ce cas, avec le recul, auriez-vous agi de la même façon ?

Conclusion: Du général (intelligence) au particulier (résolution de problème) -> pour être plus performant

Cette citation de Morin est brève, mais lourde de sens :

« Plus puissante est l’intelligence générale, plus grande est sa faculté de traiter des problèmes spéciaux.« 

Vous l’avez compris, cette courte citation dit, en réalité, beaucoup de choses.

L’essentiel ne réside pas uniquement dans la théorie, mais dans votre capacité à envisager un champ des possibles, à naviguer dans l’incertitude, à vous adapter avec lucidité et méthode.

🎯 C’est précisément mon travail : aider les dirigeants à mobiliser leur intelligence pour être plus performants, dans un cadre haut de gamme, exigeant, stimulant et sécurisé.


📩 Vous souhaitez gagner en clarté, adaptabilité et impact dans votre posture de dirigeant ? Remplissez le formulaire de contact. Je vous recontacterai sous peu.

Les yeux rivés sur la performance.