Environnement et performance

L’objectif de cet article est de décrire l’ensemble des facteurs à prendre en compte dans l’environnement. Afin que vous, les leaders, puissiez analyser au mieux l’impact que cela peut avoir dans votre quotidien chargé, sur le bien-être et la performance. D’autre part, dans un objectif de transmission : parentalité et/ou professionnelle (formation des équipes, cession d’entreprise, recrutement…), ces éléments ne sont pas à négliger.

L’environnement est l’un des facteurs principaux de la performance. Au-delà de la résilience due à l’éducation, la culture et la personnalité du leader – l’environnement est un support fondamental. Le proverbe « seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin » prend tout son sens. Toutefois, on oublie de souligner que « seul on va plus vite ; ensemble on peut se limiter ». J’utilise ici le terme « limiter » car un mauvais entourage peut freiner une progression mais aussi l’augmenter dans un second temps. A travers l’apprentissage des aléas : la remise en question et le rebond (c’est-à-dire : rebondir après un évènement négatif).

Lorsque l’exigence augmente, chaque erreur peut coûter cher. Ainsi, il vaut mieux se prémunir que d’être pris au dépourvu.

I. L'environnement général du leader

Ici, on parle de l’environnement dépendant de vos us et coutumes.

a) Le choix des fréquentations et des habitudes volontaires

La culture du travail:

D’une part, le choix des fréquentations et des habitudes dépend de votre capital culturel. La culture est l’ensemble des aspects intellectuels, artistiques, des habitudes et comportements d’une civilisation. Pour démarrer avec quelques chiffres, nous allons évoquer la « culture du travail », qui est d’avantage valorisé dans la culture anglo-saxonnes qu’en France. La durée effective annuelle moyenne de travail des salariés à temps complet demeure en France l’une des plus faibles des pays de l’Union européenne. Selon l’enquête sur la main-d’œuvre d’Eurostat, en 2023, elle s’élève à 1 673 heures. Ce qui correspond à 117 heures de moins qu’en Allemagne. La culture du travail ne se limite pas au nombre d’heures et de jours travaillés, mais il faut prendre en compte également l’image que l’on a du travail : valorisation, plaisir et engagement.

Le capital culturel lié à l’art :

Ne négligez pas votre capital culturel lié à l’art. Le but n’est pas de valoriser certaines activités artistiques plus que d’autres, mais de mettre en lumière leurs bienfaits. Dans un premier temps, dans le développement intellectuel : apprentissage. L’apprentissage stimule la plasticité cérébrale (phénomène physiologique lié à l’apprentissage) et l’augmentation des connaissances. Dans ce contexte, j’aime rappeler la phrase d’Edgar MORIN : « Plus puissante est l’intelligence générale, plus grande est sa faculté de traiter des problèmes spéciaux. » D’ailleurs, j’avais réalisé un article à ce sujet ; si vous souhaitez en savoir davantage, vous pouvez accéder à l’article en cliquant juste ici. Ainsi, la lecture, les sorties au cinéma, aux musées, aux spectacles (danse, musique…) et j’en passe ne sont pas à négliger dans vos habitudes.

Le capital « ambition » :

Il est aussi intéressant de prendre en compte le capital « ambition ». Il est défini comme « le désir ardent de posséder quelque chose, de parvenir à (faire) quelque chose » (Larousse). Pour être un leader, il est essentiel d’avoir un capital ambition élevée. Cela dépend de votre personnalité intrinsèque (identité profonde) et elle est façonnée par votre environnement (entourage et événements de la vie).

Motivation intrinsèque: facteur n°1 pour la performance à long terme 

La motivation intrinsèque est le facteur numéro 1 de la performance à long terme. La motivation correspond aux « raisons, intérêts, éléments qui poussent quelqu’un dans son action ; fait pour quelqu’un d’être motivé à agir » (Larousse). On est motivé à réaliser une tâche car on se sent compétent et/ou qu’on prend du plaisir. Ce plaisir peut provenir directement de la tâche ou bien du résultat de celle-ci. La motivation intrinsèque dirige le sous-jacent sur soi-même : dans un objectif de développement personnel, de but de maîtrise et  sans comparaison aux autres. Ici, le « développement personnel » ne doit pas être limité au terme utilisé par les néo influenceurs-coachs.

II. L'environnement influençant la performance

Ici, on prend en compte l’impact de l’entourage.

b) L’entourage propice au bien-être et à la performance : l’entourage de qualité

L’entourage de qualité & indépendance:

De façon grégaire, nous sommes en partie dépendants de notre entourage, qui peut avoir de moins en moins d’influence avec l’âge (grâce à nos choix de vie). Cette influence dépend directement de notre indépendance (de l’enfant à l’adolescence jusqu’à la majorité). Si votre entourage a conscience des enjeux liés au bien-être et à la performance, cela favorise votre développement en tant que leader. C’est en partie pour cela que beaucoup d’enfants d’entrepreneurs le deviennent eux aussi à l’âge adulte. De la même façon pour les enfants de sportif(ve)s.

La proximité avec la figure d’héro :

Mais avoir des parents dirigeants ou footballeurs professionnels ne suffit pas pour vouloir le devenir. Il faut prendre en considération la proximité avec cet entourage – avec le « bon environnement » –, celui qui est propice à développer des qualités de leader. Concrètement, avoir une maman dirigeante et avec qui on est très proche améliore l’appréciation que l’enfant va avoir de cette figure de héros. « La figure de héros » ici correspond à l’image perçue par certains membres de l’entourage (ici, l’enfant). Comme vu plus haut, les capitaux culturels de cet entourage ont également de l’importance. Par ailleurs, le « timing » lié à la temporalité est un élément qui joue un rôle dans l’influence de votre entourage sur vous-même. C’est-à-dire les périodes de la vie de cet/ces héros. Un ami dirigeant qui a du temps disponible pour aider un confrère est un support non négligeable.

Motivation extrinsèque

Si vous vous basez uniquement sur la comparaison aux autres et aux résultats dans vos processus de réflexion, vous allez avoir tendance à être drivé par la motivation extrinsèque. C’est-à-dire que votre motivation provient de la compétition (but de performance). Bien évidemment, en tant que leaders, nous sommes motivés par des objectifs chiffrés. Mais un leader qui se base uniquement sur cela risque d’avoir l’effet inverse sur le long terme : mauvais-être, mal-être et baisse de motivation. L’utilisation du terme « mauvais-être » n’est pas une erreur.

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